Anaïs est la nouvelle collaboratrice Adjust RH. Recrutée comme assistante-formation, elle nous raconte son parcours avec beaucoup de maturité. Vous allez découvrir une personnalité tournée vers les autres qui sait néanmoins être à l’écoute de ses propres aspirations : la génération Z arrive et ça va bouger !
Parlez-nous de vous
Je suis originaire de l’est de l’île et suis diplômée de l’Ecole Supérieure de Commerce de La Rochelle. Durant ces 3 ans d’études, j’ai pu me rapprocher de mon île lors de mon premier stage professionnel dans une ONG à Maurice. L’objectif était d’effectuer un travail de fond sur l’insertion sociale des jeunes déscolarisés. L’un des volets d’apprentissage était lié au savoir-être. J’ai adoré contribuer à ce projet. Plus tard, changement de décor et d’ambiance, j’ai effectué un autre stage à Bruxelles, chez Adecco. J’ai énormément appris de ce que pouvait être la vie professionnelle dans une capitale européenne. C’est suite, essentiellement, à ces expériences, que j’ai souhaité me spécialiser dans le domaine des ressources Humaines.
Pourquoi ce domaine précisément ?
Au fur et à mesure je me suis sentie de plus en plus attirée par les RH jusqu’à ce que ça devienne une évidence ! J’aime l’incertitude de l’aspect humain, rien ne peut être programmé à l’avance et le champ des possibles est immense. Lorsqu’on dit RH ça veut tout dire et rien dire à la fois. Dans beaucoup d’entreprises, on a tendance à perdre cette notion humaine au profit d’une logique à court-terme orientée business. Je souhaite apporter ma contribution pour recentrer l’attention sur l’aspect humain.
Qu’avez-vous fait après avoir obtenu votre diplôme ?
Rapidement j’ai intégré un groupe de travail temporaire. Après quelques temps, j’ai fait le choix de rentrer à La Réunion pour des raisons familiales. J’ai bien entendu voulu chercher un emploi mais ça été compliqué car on me mettait souvent une étiquette de « spécialiste » du travail temporaire, or je voulais mettre en avant ma polyvalence. Des portes se sont régulièrement fermées devant moi.
A tel point que j’avais pris la décision de rentrer en métropole. C’est à ce moment précis que je vois l’annonce Adjust RH et que je postule…
Qu’est-ce qui vous a séduit chez Adjust RH ?
J’ai eu un premier entretien avec Mathieu et j’ai tout de suite adhéré à la façon de « penser » d’Adjust RH. Le second entretien avec Anita m’a conforté dans l’idée que je voulais travailler dans son cabinet. L’activité multifacettes m’a beaucoup plu également et correspond à ma façon d’appréhender les RH. En quelque sorte, ça a été l’opportunité rêvée. Le plus dingue c’est que ça a bousculé mes certitudes.
En Ecole de commerce, nous sommes formatés à réfléchir de manière, finalement, assez convenue. Je trouve que ce que nous y apprenons est très loin des réalités du monde du travail. J’étais alors convaincue qu’il fallait un cadre très structuré pour créer de la performance. Chez Adjust RH, les notions d’autonomie, de liberté mais aussi de responsabilisation sur la performance collective sont des maître-mots. Je découvre cette façon de travailler et n’aspire désormais qu’à ça !
Pour refaire le parallèle avec Sup de Co, nous avions pour obligation de devenir membre d’une association au sein de l’école. C’était le seul moment où les différentes spécialités se mélangeaient et cela générait de très bons résultats. C’est ce que je retrouve chez Adjust RH, un mélange de genres, de générations aussi et cette mixité fait que nous sommes complémentaires et pouvons répondre aux problématiques des entreprises par des solutions innovantes. Je vis mon intégration chez Adjust RH comme étant un membre à part entière d’une famille. C’est très agréable comme impression.
De manière plus concrète, mes missions se concentrent sur la gestion des contrats PRODIAT, CPROM et PROQUALIF.
Lorsque vous ne travaillez pas, quels sont vos loisirs ?
J’ai fait plusieurs années de Conservatoire de musique à La Réunion, je jouais de la flûte traversière. Cet instrument m’a beaucoup aidé dans la gestion du stress, utiliser sa respiration est un élément-clé. Je fais aussi du théâtre d’improvisation, j’étais d’ailleurs responsable de cette activité en Sup de Co. J’écris et compose également… En fait, je ne m’impose aucune contrainte, je le vis comme ça vient. Je prends du temps pour moi, c’est important pour prendre du recul et s’épanouir.
Quel message souhaitez-vous transmettre aux jeunes réunionnais ?
La Société nous conditionne à réfléchir d’une certaine manière. On pense alors avoir envie de faire ci ou de vouloir ça mais c’est souvent une illusion, une chose qu’on nous impose en quelque sorte. J’invite chaque personne à découvrir au plus profond d’elle-même ses véritables aspirations, à s’écouter pour réaliser ce qu’elle veut véritablement et non pas parce qu’on lui aura dit de penser ou de faire comme ça… Je pars du principe que l’Homme est foncièrement bon. Alors donnez le meilleur de vous-même et n’ayez pas peur !