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Chloé Dardel, consultante chez Adjust RH

avril 10, 2021 by rh_2017_adjust Leave a Comment

Chloé Dardel est la spécialiste du droit Social au sein du cabinet Adjust RH. Cette jeune maman trouve un parfait équilibre entre sa vie familiale, son bien-être et son travail. Entretien avec une éternelle optimiste.

Chloé, parle-nous de toi et de ton parcours

Je suis zoréole, ma mère est originaire d’Agen. C’est aussi une artiste-peintre reconnue à La Réunion. La vie de famille est essentielle à mon équilibre, Il est important pour moi de passer du temps avec mon garçon de bientôt 4 ans, de faire des activités avec lui, des sorties et il faut dire qu’à La Réunion nous sommes gâtés pour ça.

Concernant mon parcours, j’ai été élève au collège de La Montagne puis au lycée de Bellepierre. Après mon bac, j’ai fait une licence de droit à l’université de La Réunion avant de partir pour Montpellier faire un master en droit social. J’ai ensuite effectué un M2 en alternance à SFR Réunion. J’y suis restée 8 ans évoluant ainsi sur un poste de généraliste RH.

En 2018, je deviens RRH chez un grossiste alimentaire mais l’expérience est peu concluante. La vision du poste de RH n’est pas la même pour la Direction et pour moi et je pars ainsi au bout de quelques mois. Je retrouve un poste de RRH dans le monde de l’art et du spectacle, domaine que j’affectionne particulièrement. J’ai eu la chance d’évoluer au sein d’une équipe passionnée avec une trentaine de personnes à gérer. Cette expérience restera gravée mais l’idée de devenir consultante me trottait dans la tête depuis un moment, et Anita m’en a laissé l’opportunité alors j’ai sauté sur l’occasion.

 Pourquoi cette envie si forte de devenir consultante RH ?

A la base, je souhaitais faire du journalisme car l’aspect humain est important pour moi donc les Ressources Humaines vont dans cette logique.

J’aime que mes missions soient diversifiées. J’aime apprendre de nouvelles choses et ça me semblait être le métier parfait pour ça, même si je préférais d’abord faire mes armes en tant que RRH généraliste.

Consultante est un métier passionnant qui nous permet de découvrir tous les jours un peu plus notre île. De par nos déplacements dans les 4 coins de l’île et nos accompagnements dans des sociétés dont on ne connaissait même pas l’existence !

Les gens viennent à nous pour qu’on les aiguille, qu’on les accompagne sur des sujets RH importants donc je me sens vraiment utile.

Cela me fait penser à cette citation de Confucius : « Choisis un travail que tu aimes et tu n’auras pas à travailler un seul jour de ta vie ».

Comment s’est passée ton intégration au sein de l’équipe ?

Adjust RH, c’est une équipe jeune, dynamique et soudée ! Il y a une réelle cohésion. C’est comme une petite famille. Et qu’est-ce qu’on peut rire avec cette famille-là !!

Je pense que le maître-mot qui est aussi le ciment au sein de cette famille, c’est la confiance ! Anita part du principe que si elle t’a embauché c’est qu’elle t’accorde une confiance totale. Et dans les faits, ça s’est vite ressenti. Elle m’a très rapidement laissé des dossiers ou des comptes importants à gérer en autonomie. Et ça on ne le voit pas partout ! C’est valorisant et ça donne envie d’aller encore plus loin. C’est probablement ce qui suscite l’engagement de chacun ! Tout le monde est très investi car passionné par son métier.

Aujourd’hui, ma mission principale est de développer le volet « droit social » au sein du cabinet : mise en place des CSE, négociations des Accords Collectifs et plus largement prodiguer des conseils dans ce domaine du droit social (ruptures de contrat, DUER, veille sociale…).

Parallèlement, je suis en support sur la partie RH généraliste. C’est-à-dire que j’interviens sur la formation, l’accompagnement RH, l’animation d’ateliers entre autres.

Cette polyvalence évite la monotonie et permet de monter en compétences encore et toujours ! J’adore ça !!

Ton bien-être est important pour toi, peux-tu nous en dire plus ?

Je fais du badminton, ça défoule bien de la semaine ! Je pratique depuis peu le yoga aussi. Mais c’est déjà devenu une nécessité pour moi. Ça rentre dans mon objectif de vie actuelle qui est de devenir la « meilleure version de moi-même » !

Plus jeune, j’ai fait du théâtre jusqu’à intégrer le Conservatoire du Moufia. J’ai touché à pas mal d’activités et notamment plusieurs danses : Flamenco, Tango, Kizomba, Bachata…

J’adore également voyager. Même si je ne voyage pas autant que je le souhaiterais, je passe beaucoup de temps à préparer nos voyages avant de partir. Ça permet de rêver, de faire commencer les vacances avant même de mettre un pied dans l’aéroport !

Mon voyage le plus beau ça a été le Chili…… Merveilleux à tous les points de vue !

Et j’aime passer du temps avec ma petite famille, c’est mon socle ! D’ailleurs, une petite surprise est actuellement entrain de préparer son nid au sein de notre foyer ! Une petite sœur pointera le bout de son nez en Aout. Anne CAZANOVE spécialiste en droit du travail et en Qualité de vie au Travail, qui a intégré l’équipe en mars,  me remplacera sur toute la partie droit social pendant mon absence

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Recrutement et digitalisation

mars 26, 2021 by rh_2017_adjust Leave a Comment

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Maya Molou Kandjy : une femme de coeur et une tête bien remplie

février 9, 2021 by rh_2017_adjust Leave a Comment

Cette jeune réunionnaise a effectué un parcours scolaire sans faute, depuis la prépa. Sciences Po. au lycée Leconte Delisle, jusqu’à l’obtention de son Master II en Droit des affaires. Aujourd’hui juriste, elle croit au potentiel des réunionnais et en fait un projet de coeur appelé Potentiel Flamboyant.

Maya, parlez-nous de votre expérience métropolitaine

JAprès avoir effectué une classe préparatoire pour intégrer Sciences Politiques et hypocagne, j’ai suivi un cursus de droit à l’Université Panthéon-Assas de Paris II. Au fur et à mesure, je me suis spécialisée dans le droit des affaires et plus particulièrement de l’entreprise. Mon Master II en poche, j’ai voulu rapidement entrer sur le marché de l’emploi mais mon manque d’expérience a été un frein. J’ai donc commencé par un stage de 6 mois dans une multinationale, lequel s’est transformé en CDD puis en CDI. J’ai toujours travaillé pour des groupes de grande envergure car j’aime faire partie d’un grand Tout !

Que faisiez-vous pour ces groupes ?

Je suis juriste, mon rôle est de prévenir les risques et d’anticiper les situations délicates. Ça veut dire que je dois toujours être au fait de l’actualité, suivre l’évolution du business et effectuer de la veille juridique. Au final, la routine n’existe pas car il faut toujours s’adapter et faire preuve d’une véritable capacité à gérer de nombreuses tâches à la fois; le travail est constant et régulier toute l’année et j’adore être dans l’action. En bref, j’adore mon métier mais après avoir travaillé 4 ans et demi à Paris et m’approchant de la trentaine, j’ai vécu une période de remise en question : j’avais envie de rentrer à la Réunion mais je ne voulais pas me précipiter, je voulais prendre la bonne décision.

Lors de votre réflexion, quelles difficultés avez-vous identifiées ?

La première difficulté était de trouver un employeur de dimension internationale basé à la Réunion et susceptible d’embaucher une juriste. En effet, on y trouve souvent des filiales de gros groupes mais leurs services-supports sont localisés en métropole. Il est également courant de voir des groupes réunionnais qui préfèrent externaliser la partie juridique à des cabinets d’avocats.
J’ai donc décidé de contacter toutes les entreprises que j’avais identifiées, une à une, afin de proposer mes services. J’ai dû faire preuve de ténacité et de patience car certaines ne m’ont jamais répondues, d’autres étaient « flattées » mais n’avaient pas de besoins… Puis, un jour ça a mordu. Un groupe très en vue à la Réunion venait de perdre leur juriste, en partance pour la métropole. Ma candidature arrivait donc à point nommé. Mon culot avait fini par porter ses fruits.

Cependant, l’objectif n’était pas encore atteint car je me confrontais alors à une 2è grande difficulté : la distance.
En effet, j’étais encore à Paris et n’avais pas forcément la possibilité de me déplacer à La Réunion pour un entretien. Finalement, mon futur employeur a accepté de faire différents entretiens à distance. Il a aussi accepté que je finisse mon préavis de 3 mois avec mon ancien employeur à Paris.
Je suis donc rentrée à la Réunion en juin 2018 pour le plus grand bonheur de ma famille et j’ai débuté à mon nouveau poste une semaine après.

Comment s’est déroulée votre intégration ?

Mon employeur a été très clair dès le début. Je suis une réunionnaise qui est partie se former, puis qui est revenue riche des expériences métropolitaines et cela était une plus-value. Je représentais également un investissement à moindre risque puisque je connaissais les spécificités réunionnaises et n’aurai donc aucun mal à m’adapter à mon île. Je pense que les jeunes réunionnais doivent prendre conscience de cette réalité, nous apportons une véritable plus-value lorsque nous revenons riches d’une expérience hors de l’île.
D’ailleurs, en discutant avec des collègues ou des amis, nous avons mis le doigt sur le fait de ne pas avoir un espace de sociabilisation dans lequel nous pourrions partager nos expériences. Une sorte de RDV after-work, simple et convivial, visant juste à réunir des personnes partageant une même vision. C’est de ce constat qu’est né Potentiel Flamboyant.

Qu’est-ce que c’est « Potentiel Flamboyant » ?

Potentiel flamboyant c’est un groupe apolitique, axé sur la jeunesse réunionnaise, sur son potentiel et son envie d’innover pour bouger les lignes. Son objectif est de casser l’image d’une île stigmatisée par ses 30% de chômage, d’une île sans avenir économique. Je crois au potentiel des réunionnais, je crois en notre différence et en notre capacité d’ouverture. Je souhaite réunir des personnes qui ont envie de retrouver un espace de parole, d’échange, de collaboration et de partage. Peut-être que ce regroupement de personnes se transformera en réseau professionnel-péi mais sa raison-d’être est de créer une véritable synergie entre les talents, si nombreux sur notre île, pour que le réunionnais se libère de son complexe d’infériorité et contribue au rayonnement de son île. Nous envisageons des formats différents du type petit-déjeuner ou café-rencontre le week-end par exemple. Ca viendra au fur et à mesure car j’aspire à ce que chacun devienne moteur et utilise sa créativité pour faire vivre le groupe. Potentiel Flamboyant, c’est un laboratoire dans lequel chacun apporte ses idées, sa personnalité, son expérience et sa différence.

Comment a été perçu ce concept ?

J’ai été agréablement surprise lors de notre première réunion du mois d’août. Une trentaine de personnes étaient présentes et la soirée s’est déroulée dans une excellente ambiance. Ca matchait tout à fait avec l’idée que je m’en faisais.
Anita Germond a contribué à la réussite de cette première réunion en intervenant sur la thématique du marché de l’emploi à la Réunion. C’est une personne que j’estime beaucoup, avec qui j’ai été en contact depuis la métropole, grâce à une connaissance commune. Elle a cru en moi depuis le début et continue à le faire. Son état d’esprit colle parfaitement à celui de Potentiel Flamboyant.

Comment a été perçu ce concept ?

Je souhaite leur insuffler une dynamique « zéro complexe », il faut être fier de son île et de ses origines. Il faut travailler ensemble et mettre des actions en place dans l’intérêt de La Réunion. Potentiel Flamboyant est présent sur les réseaux sociaux, j’invite tous les jeunes et les curieux à venir participer à nos rencontres.

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Mickäel Tanneau, un recruteur de haut-vol chez Adjust RH

février 9, 2021 by rh_2017_adjust

Ce franco-mauricien, expert du recrutement, a intégré l’équipe d’Anita Germond en tant que consultant RH. Après avoir fait carrière pendant plus de 10 ans à Paris, il décide de poser ses valises à la Réunion en 2019. L’occasion pour lui de renouer avec ses racines mais aussi de rejoindre sa compagne réunionnaise. Portrait d’un amoureux de l’Océan Indien.

Mickäel, parlez-nous de vous

Je suis né d’un père breton et d’une mère mauricienne. J’ai vécu à Maurice dès l’âge de 3 ans et suis parti faire mes études en France à l’âge de 18 ans. Plus jeune, j’ai fait mon année de 3ème à la Réunion, à St Denis précisément. Je suis aussi papa d’une fille qui est née le premier jour de mes partiels de Licence à l’époque !

J’adore le sport en général. J’ai pratiqué le foot et le tennis mais surtout le basket, j’y jouais assez régulièrement et ça me manque, je pense à m’inscrire dans un club ici. Je garde un côté très compétiteur. Je pense que lorsqu’on monte sur un terrain c’est pour mouiller le maillot et donner le meilleur pour son équipe.

Je suis également un grand fan de musique : hip-hop, musique urbaine, reggae… Cependant, j’ai été bercé par le sega et le maloya avec un grand frère musicien, ce sont donc des sons que j’affectionne tout particulièrement. Je joue d’ailleurs de la ravanne et d’autres instruments traditionnels, mon grand plaisir est de jouer de manière improvisée avec d’autres musiciens lorsque l’occasion se présente. J’adore ces moments privilégiés de partage.

Quel a été votre parcours professionnel ?

Je suis diplômé d’une Maîtrise en Administration Economique et Sociale option Ressources Humaines obtenue à Versailles. L’un des éléments marquants de ces années d’études a été ce stage de 3 mois chez Adecco. Ma mission de recrutement visait à  faire correspondre les besoins des clients avec les profils des candidats. Ça a été comme un déclic, c’est ce que je voulais faire dans la vie : trouver la bonne personne pour la positionner au bon endroit et ainsi satisfaire chaque partie prenante.

J’aurai pu poursuivre en DESS (NDLR équivalent Master 2 aujourd’hui. La Maîtrise correspond au Master 1) mais avec la naissance de ma fille lors de mon année de Licence, il a fallu faire des choix. Ceux-ci ont contribué à mon parcours professionnel tel qu’il est aujourd’hui et j’en suis très heureux.

Un de ces choix a été d’entrer sur le marché du travail rapidement. J’ai commencé en intérim en tant qu’assistant commercial pour un laboratoire médical. J’ai pu faire mes armes dans la relation commerciale car je me trouvais à un poste-tampon entre les clients, les fournisseurs, les partenaires et ma hiérarchie. Ce poste transverse m’a permis d’avoir une vision globale des attentes de chaque partie, apprentissage qui me sert, depuis lors, à répondre au mieux aux demandes de mes clients.

Malgré tout, je gardais en tête que ce qui me faisait vibrer était toujours le recrutement.

Avez-vous pu trouver un poste qui répondait à vos envies ?

Oui, mais j’ai aussi pu prendre conscience des impossibles exigences de certains employeurs : être jeune diplômé mais avoir plusieurs années d’expériences…c’est très paradoxal !

Ceci dit, j’ai travaillé pendant 2 ans dans un cabinet de recrutement parisien. Au-delà des recrutements que j’effectuais, la Direction m’a rapidement fait confiance pour développer la partie commerciale du cabinet. C’est à partir de ce moment que j’ai pu appréhender toute l’ampleur d’une stratégie commerciale pour la mettre en place de A à Z. A la fin, j’avais rempli mes objectifs et mes aspirations avaient évolués. J’ai donc décidé de partir vers d’autres challenges.

3 semaines après, j’étais engagé dans un gros cabinet de recrutement américain, toujours à Paris. Cette structure comptait plus de 3500 employés répartis dans le monde. C’était une grosse machine bien huilée et le volume de recrutement était tellement énorme que nous étions spécialisés par secteur d’activité. Je travaillais avec des gros comptes tels que GDF Suez, PSA, Toyota et d’autres tout aussi prestigieux. Je suis resté 3 ans dans ce cabinet, j’ai eu l’opportunité d’y évoluer et de maîtriser des outils liés notamment à l’analyse des personnalités des candidats.

Ensuite, j’ai enchaîné avec un poste de chargé d’affaire pour un cabinet allemand, toujours à Paris. La dimension commerciale y était toute aussi importante que la partie recrutement. Au fil des années, la Direction a voulu me faire évoluer vers un poste d’ingénieur d’affaire mais j’ai refusé car je voulais privilégier la partie recrutement. Ils m’ont donc proposé un poste de « Staffing manager », ma mission était de positionner nos consultants des différents pays sur des missions faisant appel à leur domaine d’expertise. Je me suis éclaté à faire « matcher » les besoins avec les ressources disponibles.

Puis, en 2017, Eiffage avait gagné l’appel d’offre pour le « Grand Paris » et débutait une campagne de recrutement à grande échelle. J’ai donc été embauché par le groupe pour mes compétences de recrutement à fort volume. Au-delà du chantier «Grand Paris », je gérais aussi les pôles Génie civile nucléaire, Rail, cabinets d’études etc…

Tout cela ressemble à une « success-story », pourquoi avoir tout quitté pour venir à La Réunion alors ?

Tout simplement par amour. J’ai rencontré une réunionnaise qui gravitait autour du monde du recrutement dans lequel j’étais. Elle a été mutée à La Réunion fin 2018. Ma seule idée était de la rejoindre et de trouver un travail sur-place. J’ai donc commencé à chercher sur internet des cabinets susceptibles de m’intéresser. Assez rapidement, le cabinet Adjust RH était ressorti des moteurs de recherche. Après avoir visité leur site internet, je me suis retrouvé dans l’esprit de ce cabinet. J’ai donc contacté Anita pour la rencontrer. J’étais en métropole mais je devais venir voir ma compagne pour la St Valentin, j’en ai donc profité pour me rendre chez Adjust RH. Le courant est très vite passé et les ambitions du cabinet correspondaient aux challenges qui me font vibrer, à mon envie d’apprendre encore et toujours. Très rapidement, je suis donc venu m’installer à La Réunion avec un double objectif : retrouver ma compagne et relever un nouveau défi professionnel. Le tout sous les tropiques, c’est-à-dire chez moi et ça… ça n’a pas de prix !

Mickaël, quel message souhaitez-vous faire passer aux jeunes réunionnais ?

Je souhaite leur dire qu’il faut persévérer, croire en soi car tout le monde est capable d’atteindre ses objectifs. Dans mon métier, c’est ce que tente de faire, apporter de la confiance aux jeunes afin qu’ils prennent conscience de leur potentiel. Et c’est là un point important : chaque individu est capable, il faut juste qu’il en prenne conscience ! Alors, soyez tenaces et persévérants !

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Recruter, c’est aussi protéger les candidats

février 9, 2021 by rh_2017_adjust Leave a Comment

Pour qu’une entreprise soit performante, sa GRH (Gestion des Ressources Humaines) doit être efficace. Ainsi, il est courant de faire appel à des spécialistes tels que des cabinets RH, agences de main d’œuvre, services publics (Pôle Emploi) ou encore l’APEC pour les cadres.

Dans cette course visant à trouver la perle rare, les enjeux et les motivations de chaque partie sont différents, parfois au dépend du candidat.

Alors comment faire pour protéger au mieux les intérêts des candidats ?

Fin 2017, la fédération Syntec (organisation professionnelle constituée de 1250 groupes et entreprises françaises) rédige une Charte du recrutement responsable, avec une volonté clairement affichée de protéger les candidats :

« La Charte du Recrutement Responsable, dans sa dernière évolution, a souhaité mettre le Candidat, sans lequel nous ne saurions exister durablement, au cœur de nos exigences quotidiennes et au centre de toutes les attentions. »

Cette charte est un recueil de bonnes pratiques combinée à des obligations légales. Elle permet au candidat de mieux comprendre ce qui découle de la déontologie du recrutement. Le fait d’avoir des candidats avertis a aussi pour objectif de limiter les abus.

Certaines agences de placement peu scrupuleuses profitent de la précarité d’hommes et de femmes de pays à fort taux de chômage. Ils les font venir illégalement en France dans des conditions déplorables.

Pour faire face à cette situation, l’OIT (Organisation Internationale du travail) a rédigé ses principes généraux pour un recrutement équitable.

Ce texte concerne potentiellement 244 millions de migrants répartis dans le monde, selon les Nations-Unies.

Alors que le « recrutement responsable » concerne le territoire national, le « recrutement équitable » concerne le recrutement, de la part des pays riches, de personnel peu qualifié venu des pays pauvres.

Ainsi l’un des premiers principes de l’OIT concerne le dumping social :

« Le recrutement devrait être utilisé pour répondre aux besoins avérés du marché du travail et non pour déplacer ou réduire les effectifs existants, tirer vers le bas les normes du travail, les salaires ou les conditions de travail. »

En France, l’OIT a influencé le législateur qui a récemment soumis les entreprises françaises au « devoir de vigilance » mis en place par la loi n° 2017-399 du 27 mars 2017.

Elles doivent, entre autres, prévoir un mécanisme d’alerte et de recueil des signalements relatifs aux éventuels cas de recrutement qui violeraient les droits des recrutés et mettre en place des actions de prévention.

Il apparaît donc comme une évidence qu’au-delà de la conformité avec la loi, les spécialistes du recrutement devront enfin se soumettre à des exigences visant à la protection des candidats par une éthique de recrutement responsable et équitable.

Pour qu’une entreprise soit performante, sa GRH  doit être efficace. Ainsi, il est courant de faire appel à des spécialistes du recrutement. Mais qui se préoccupe de l’intérêt des candidats et de quelles manières ?

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Sébastien Nativel, pilote de chasse sur Rafale

février 9, 2021 by rh_2017_adjust Leave a Comment

Dans le cadre de son engagement bénévole dans la Réserve Citoyenne, Anita Germond a été conviée sur la base militaire DA 81, le mardi 15 janvier.
L’opportunité également de rencontrer Sébastien Nativel, démonstrateur Rafale. C’est entre deux missions et avec beaucoup d’humilité que notre Talent Péi a bien voulu répondre à nos questions.

Présentez-vous en quelques mots.

Je m’appelle Sébastien Nativel, alias “Babouc”, j’ai 38 ans et suis originaire de l’île de la Réunion. Je suis capitaine dans l’armée de l’air et présentateur de Rafale. Après le bac, je suis parti faire mes études en métropole où j’ai passé le concours d’admission à l’école de l’air. Mon objectif a toujours été de devenir pilote de chasse, c’était une véritable vocation.

Pourquoi ce choix ?

Aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours voulu faire ce métier.

Quand j’avais environ 10 ans, dans le cadre d’opérations des forces armées à Djibouti, plusieurs Mirages F1 étaient de passage à la Réunion. A ce moment là, en les voyant dans le ciel, le rêve de gosse est devenu un véritable projet professionnel.

L’année du bac, les Mirages sont revenus sur l’île et là j’en étais sûr, c’était ça que je voulais faire!

Quel est le parcours pour devenir pilote ?

J’ai passé un bac général au Tampon mais j’avais déjà pris contact auparavant avec l’armée pour m’informer sur la formation de pilote. Après une phase de sélection, j’ai intégré le cursus des élèves officiers et personnel navigant. Ensuite la formation jusqu’à devenir pilote de chasse dure 4 ans. Il s’agit d’un mix entre formation au sol, formation initiale en vol et formation avancée sur avion de combat. D’après moi, il faut 5 à 6 ans pour être vraiment opérationnel. Aujourd’hui encore, il y a de la formation continue tout au long de nos carrières car les technologies évoluent vite. Ces moments d’apprentissage représentent un gros point fort du métier, ils empêchent la routine de s’installer.

Quelle est votre journée-type ?

Il n’y a pas vraiment de journée type mais hors saison des meetings, entre novembre et avril, j’endosse la casquette d’instructeur. J’encadre et forme les futurs pilotes sur un rythme de briefing/vol/debriefing. Il y a aussi une partie de travail administratif pendant cette période. Ensuite de mai à octobre, je suis employé en tant que présentateur. Concrètement, cela signifie que je suis en charge de présenter le Rafale lors de meetings aériens nationaux et internationaux tels que le salon aéronautique du Bourget ou le mois dernier le salon Aéro India à Bangalore.

Quels liens entretenez vous avec la Réunion ?

La Réunion représente mes racines, mes parents habitent toujours ici. Avec les années, la plupart de mes copains d’enfance qui avaient quitté l’île, y reviennent. Il n’est d’ailleurs pas exclu que j’en fasse autant à l’avenir. Je suis aussi membre de l’association des Pilotes Militaires Réunionnais qui a pour but de promouvoir l’aviation réunionnaise. Nous avons par exemple rendu hommage à Roland Garros en survolant la cérémonie qui commémorait son dernier vol, le 5 octobre 1918, et qui s’est déroulée à Vouziers, en Ardennes. 

En février, vous étiez à la Réunion pour quelques jours d’exercices en Rafale, qu’est-ce que cela vous a fait de voler au dessus de votre île ?

J’ai ressenti un bonheur indescriptible! Quand j’étais gamin, je voyais ces avions dans le ciel et 30 ans après c’est moi qui en pilote un. Même si le vol a été assez court, j’ai ressenti beaucoup d’émotions. Cette présence était l’opportunité de montrer le Rafale aux Réunionnais. A cette occasion, j’ai souhaité faire une vidéo pour leur montrer la Réunion telle que j’ai eu la chance de la voir.

(Pour voir la vidéo cliquez ici : https://www.youtube.com/watch?v=ZoVW-sNm9ak)

Quel conseil donneriez vous aux jeunes Réunionnais ?

De s’accrocher à ce qu’ils ont envie de faire et surtout de se donner les moyens pour réussir.

Souvent je rencontre des jeunes qui me disent “Devenir pilote est impossible pour moi, il faut faire de longues études scientifiques”, je leur réponds que je n’ai que le bac! Quand on a la motivation, rien n’est impossible.

Pour terminer, d’où vient ce surnom de “babouc” ?

A mon arrivée à l’école de l’armée de l’air à Cognac, je me suis exclamé “C’est quoi ce trou de Babouc?”, et c’est resté! Maintenant je suis fier de ce surnom, clin d’oeil à la Réunion.

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Suzie Ivoula ou le parcours d’une réunionnaise hors-normes

février 9, 2021 by rh_2017_adjust Leave a Comment

C’est lors de l’évènement organisé par l’Association Les Petits Colibris pour célébrer la Journée de la Femme qu’Anita Germond repère Suzie Ivoula. C’est jeune maman célibataire est aussi l’une des femmes qui travaillait sur le chantier de la NRL. Anita l’invitera ensuite à partager son expérience au sein de la fédération réunionnaise du bâtiment, COBATY. Elle y voit une femme courageuse et exemplaire. Découvrez son portrait.

Suzie, parlez-nous de votre parcours

J’ai obtenu un CAP productique-mécanique option décolletage au Lycée Amiral Lacaze. J’ai eu la chance d’avoir un professeur exceptionnel, M. Martin, qui m’a transmis sa passion et son perfectionnisme. J’ai donc voulu poursuivre avec un Bac pro mais ce cursus n’existait pas à la Réunion à ce moment-là. Il a fallu que je parte 3 ans à Abbeville, en Picardie. Malheureusement, j’ai raté mon diplôme de 0,5 pts… Juste après je suis revenue à la Réunion.

Comment s’est passé votre retour ?

En rentrant, forte de mon expérience métropolitaine, j’ai pu faire ce que je rêvais de faire. Au départ, je suis rentrée avec l’objectif d’aider ma mère mais rapidement, j’ai voulu travailler. J’ai toujours adoré bricoler et j’ai voulu suivre le chemin de mon père. Il travaillait dans le bâtiment et c’est avec beaucoup de bienveillance qu’il m’a averti sur la rudesse de ce secteur. Malgré tout, j’ai persisté et j’ai commencé à enchainer des missions en intérim, comme manœuvre en bâtiment pour la SOGEA.

Peu de temps après, la SBTPC, les réseaux Pôle Emploi et les organismes de formation et de réinsertion (AFPAR, Axion Insertion) montaient une formation en alternance pour intégrer plus de femmes dans le secteur du bâtiment. Je faisais partie des 15 femmes sélectionnées et j’ai obtenu mon diplôme de coffreuse. J’ai alors pu enchaîner les missions sur des chantiers de la SBTPC mais aussi de la GTOI.

J’ai travaillé 3 ans dans le gros œuvre puis je suis devenue maman d’un adorable petit garçon, Liyam. Dans le souci de concilier au mieux ma vie de famille et ma vie professionnelle, je ne pouvais plus passer autant de temps sur les chantiers. Je me suis donc formée à nouveau pour devenir plaquiste et arrêter les missions de gros-œuvre. En fait, j’aime apprendre et gagner en polyvalence, c’est d’ailleurs ce qui m’a permis d’intégrer le chantier de la Nouvelle Route du Littoral.

Parlez-nous de votre expérience sur la NRL

J’ai commencé à y travailler en tant que coffreur-nacelliste intérimaire. J’ai ensuite été embauchée et j’ai travaillé sur la pose des piles de ce chantier titanesque ! J’étais embarquée sur la barge Le Zourite. J’ai fait ça pendant un an, ensuite, j’ai eu un problème au genou et je n’avais plus la possibilité d’exercer mon métier en mer. On m’a alors proposé de faire partie des « équipes à terre » et d’être en charge de la préparation des piles et la rénovation des matériaux pour les envoyer en mer sur Le Zourite. C’est ce que j’ai fait pendant 2 ans, jusqu’au 31 avril dernier. Date à laquelle Le Zourite a été libérée, avec la fierté du devoir accompli ! Je garde vraiment un excellent souvenir de ce chantier, l’ambiance était excellente, il y avait beaucoup de solidarité entre les équipes !

Ça me rappelle un proverbe jamaïcain : « Practice what you preach » (ndlr : Mettez en pratique ce que vous préconisez).

La question peut sembler nourrir un « cliché » mais comment avez-vous été acceptée dans ce milieu d’hommes ?

Tout s’est très bien passé ! J’ai eu des chefs justes et très professionnels. Lorsque certaines tâches demandaient trop de force, elles étaient attribuées en toute logique aux hommes. En revanche, j’effectuai toutes mes autres tâches, comme les autres. En fait, je n’ai jamais été privilégiée même s’il y a eu des adaptations. Des sanitaires étaient aménagés pour les femmes par exemple. Mes collègues aussi m’ont bien acceptée et ce, sur tous les chantiers. Le monde du bâtiment est un monde que j’adore.

Cerise sur le gâteau, mon fils est extrêmement fier de moi du haut de ses 5 ans. A chaque fois qu’il voit un blouson orange il dit : « ça c’est le blouson de maman ! » (rires). Ça compte énormément pour moi ! J’ai besoin d’être un exemple pour lui, il est ma force, ma motivation à aller de l’avant chaque jour.

D’ailleurs je veux dire que si j’ai pu faire ce parcours jusqu’à aujourd’hui, c’est en grande partie grâce à mon entourage qui s’est relayé pour garder mon fils. Que ce soit ma famille, mes amis ou mon ancien compagnon Frédéric, je leur suis extrêmement reconnaissante !

Quels sont vos projets, maintenant que vous avez terminé le chantier de la NRL ?

Comme je l’ai dit, j’ai toujours besoin d’avancer. J’ai donc passé mon permis Poids Lourd en mai et je débute la formation Super PL à St André. Je vous annonce que j’entame ma reconversion. D’ici le mois d’octobre au plus tard, je serai à nouveau sur le marché de l’emploi en tant que Chauffeur et, idéalement, je souhaite travailler en lien avec le secteur du bâtiment. L’avenir nous le dira !

Votre abnégation est remarquable, quel message souhaitez-vous passer aux jeunes réunionnais ?

Je souhaite leur dire qu’il ne faut jamais baisser les bras et toujours garder la tête haute. A force de courage, de volonté et de travail, vous arriverez à votre but !

Aujourd’hui, il existe de nombreuses aides pour vous permettre de faire ce que vous voulez professionnellement. Renseignez-vous et prenez les devants, n’attendez pas que tout arrive à vos pieds !

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Zoom sur…Pierre Potel, consultant Adjust RH

février 9, 2021 by rh_2017_adjust Leave a Comment

Pierre a joué le jeu de notre interview chinois. Découvrez le portrait de ce jeune papa pour qui les valeurs humaines sont un moteur depuis toujours.

Selon vous, quels seraient les 3 mots qui décriraient le mieux votre parcours professionnel ?

International

– Je viens de Normandie et c’est tout logiquement que j’ai eu envie de découvrir ailleurs (rires) ! J’ai fait le choix de suivre un cursus international qui m’a amené à travailler en Angleterre, en Ecosse, en Espagne et à Madagascar. Ces expériences m’ont permis de m’ouvrir à d’autres cultures, d’autres façons de faire ou de penser. J’ai toujours eu envie de découvrir, d’apprendre, d’être ouvert.

  
Valeurs

– J’ai eu la chance, dans ma vie professionnelle, de choisir les entreprises pour lesquelles je souhaitais travailler. Décathlon a été ma première et plus longue expérience professionnelle (3 ans comme vendeur puis 3 ans comme cadre). J’ai pu y découvrir un groupe qui était sincèrement concerné par le bien-être de ses équipes. Les valeurs affichées étaient réelles et non de vains mots sur un mur.

Lorsque j’ai travaillé pour les filiales de la SNCF ou encore à Orange Réunion, mes missions étaient toujours orientées vers l’humain. Je ne pourrai pas travailler dans une entreprise avec laquelle je ne partagerai pas la même vision. Le management par le bâton est très loin de mes convictions. Je privilégie la transparence, la confiance et la clarté qui sont des valeurs essentielles dans le travail d’équipe. Je pense sincèrement que la prise en considération du facteur humain est primordial dans la réussite d’une entreprise quelle qu’elle soit. C’est d’ailleurs pour cette raison précise que j’ai fait le choix de travailler à Adjust RH !


Adaptabilité

– Les différentes fonctions que j’ai occupées jusqu’à présent, n’ont jamais été liées à mon cursus de management international. A chaque fois, j’ai réussi à m’adapter à ce que l’on attendait de moi. J’ai toujours suivi ce que me dictait mon cœur, je suis toujours resté fidèle à mes valeurs et je me dis que chaque jour est une nouvelle opportunité d’apprendre. S’adapter est devenu important dans un monde en constante mutation.

Si vous étiez un animal, lequel seriez-vous et pourquoi ?

– Pas facile comme question…

Bon… tout d’abord j’essaye toujours d’adopter une attitude positive. Je tente d’aborder les situations et les personnes avec beaucoup de bienveillance. Je pense que ce sont dans les situations les plus critiques qu’il faut garder son sang-froid afin d’être efficace et de régler le problème. Je pense être un facilitateur dans un groupe. J’aime créer du lien, renforcer les relations au sein d’une équipe, développer la confiance entre chaque membre.

Ensuite, je suis curieux de tout. J’aime apprendre et être sûr de ce que je dis. Je fais de mon mieux pour être le plus fiable possible. C’est ainsi que les gens me font confiance et que l’on peut avancer ensemble.

Enfin, je dirai… oui je sais, ça va faire bateau de dire ça (rires)… je dirai que l’injustice me met hors de moi. Dans mes diverses expériences professionnelles, j’ai pu me rendre compte de certaines injustices faites par la Direction. J’ai pu voir des vocations détruites par ces injustices. Ça me parait tellement évident de traiter les personnes de manière juste et équitable…

Avec tout ça, je dirai que je suis un loup ! Le loup protège sa meute, la guide et fait en sorte que tout le monde arrive à bon port. La seule différence serait qu’un Alpha utilise sa force, moi j’utilise la confiance. Dans ce sens, j’aurai plutôt l’instinct d’une louve mais ceci dit, mon égo masculin préfère l’image du loup ! (rires)

Citez 3 mots qui résument vos 9 premiers mois à Adjust RH.

Rencontre avec Anita

– Cette entrevue a été un déclic et a engendré ma volonté de travailler avec elle. J’ai compris rapidement que nous partagions les mêmes valeurs et la même vision du travail. Je savais qu’on allait dans la même direction. Cette rencontre est le point de départ.

Confiance mutuelle et solidarité

– Nous sommes une équipe de collaborateurs et par essence même, nous devons nous entraider. Il s’agit d’être bienveillant envers les autres, d’être vigilant et de vite savoir si un collaborateur a besoin d’aide. Si tel est le cas, nous sommes solidaires et soulageons l’autre d’un peu de sa charge de travail. Nous entretenons ce côté « mousquetaire » entre nous mais aussi vis-à-vis de nos clients ! Je pense que c’est une des raisons pour lesquelles nos clients nous sont fidèles.

Adaptabilité

– Encore et toujours. Nous devons nous adapter aux contraintes de nos clients. S’il faut être sur un chantier à 6h du matin parce que c’est la seule option possible, nous le faisons. S’il faut passer plus de temps lors d’une réunion ou lors d’entretiens, nous le faisons. Au-delà de cette flexibilité que nous mettons en œuvre, je pense que nous appliquons aussi ce que nous préconisons à nos clients : Agilité, télétravail, mode participatif, confiance mutuelle…

Ça me rappelle un proverbe jamaïcain : « Practice what you preach » (ndlr : Mettez en pratique ce que vous préconisez).

Comment imaginez-vous le marché de l’emploi à La Réunion dans les 10 prochaines années ?

Je pense qu’il y aura encore davantage de compétences sur le territoire, davantage de dispositifs du type CPROM par exemple et aussi davantage d’échanges avec l’étranger.

La population sera de plus en plus compétente et donc plus adaptée à ce marché de l’emploi qui évolue sans cesse. J’espère que les jeunes talents réunionnais trouveront des marchés de niche liés à l’écologie et à la protection de l’environnement. Les idées existent, il faut désormais les mener à terme. Pour ça, chacun a son destin en main. Chacun doit prendre conscience de son potentiel, casser ses croyances limitantes que la Société lui inculque de multiples manières. Il doit y avoir une multiplication des prises de conscience individuelle pour faire évoluer la conscience collective.

Quel message souhaitez-vous faire passer aux jeunes réunionnais ?

Mon message s’adresse à toutes et tous. N’hésitez pas à aller voir ailleurs ce qui s’y passe. Ouvrez-vous au monde. Nous n’en avons pas toujours conscience mais nous avons une chance incroyable de pouvoir voyager quasiment partout avec un passeport français. Ce n’est pas le cas de la plupart des habitants d’autres pays.

Donnez-vous les moyens de vivre vos rêves, ne vous mettez pas de barrières. Cassez également les barrières que l’on vous met dans la tête depuis tout petit.

Une multitude de dispositifs existent pour que vous puissiez réaliser vos rêves et si vous n’entrez dans le cadre d’aucun de ces dispositifs, inventez un nouveau chemin pour vivre vos rêves !

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Zoom sur… Nathalie Jean-Baptiste, consultante Adjust RH.

février 9, 2021 by rh_2017_adjust Leave a Comment

Nathalie est une dionysienne qui a transformé ses expériences passées en atouts personnels et professionnels. Portrait d’une femme réunionnaise à l’image de son île : intense.

Nathalie, parlez-nous de votre parcours.

J’ai été en faculté d’Histoire-Géographie à l’Université de La Réunion. Mon avenir semblait tout tracé et je m’orientais vers l’enseignement, tout comme mes sœurs, toutes deux professeures à l’Université aujourd’hui. Pendant les vacances scolaires j’enchainais les petits boulots, c’était dur mais formateur car j’avais le sentiment de faire quelque chose de concret. C’est alors que j’ai pris conscience que l’enseignement n’était pas ce que je voulais faire de ma vie…

J’avais ce besoin de contact, de communiquer, de challenge. J’avais la fibre commerciale. J’ai commencé à travailler comme conseillère recrutement à l’OPCAREG (l’ancien OPCALIA) puis comme responsable recrutement à ADECCO, je me suis expatriée 4 années aussi et là j’ai eu un déclic. Il a fallu que je quitte mon île pour prendre conscience de l’importance qu’elle avait à mes yeux. Ma famille, mes amis, le cadre de vie incroyable… tout ce que je ne voyais pas auparavant m’a sauté aux yeux comme une évidence. Finalement, cette expatriation m’a permis d’identifier ce que je ne voulais plus mais pas encore vraiment ce que je voulais dans ma vie. Ma seule certitude était de vouloir rentrer sur mon île natale.

Le retour n’a pas été simple, j’étais une maman seule avec deux enfants. Pendant 8 mois j’ai attendu une réponse pour un poste de salariée et je pense que cette longue attente m’a permis de prendre la décision de me mettre à mon compte. J’étais tiraillée entre assurer une certaine sécurité à ma famille et faire ce que je ressentais au plus profond de moi… j’ai opté pour la seconde option car je savais que j’avais le tempérament pour ça.

Justement, comment vous décririez-vous ?

Mes expériences diverses ont fait de moi quelqu’un avec une grande capacité d’adaptation. Je suis également optimiste et toujours de bonne humeur. Pour moi, travailler en équipe signifie que tout le monde avance dans le même sens. L’individualisme est ancré en entreprise et je pense que l’un des gros défis de notre époque est de transformer cette compétition souvent malsaine en nécessité de coopération. Pour moi la « Réussite » n’est pas liée au compte en banque ou à la pression exercée sur ses collaborateurs mais bien au fait de trouver un sens à ses actions. Si une personne est épanouie dans ce qu’elle fait, elle n’en sera que plus productive. Finalement, réussir c’est de ne pas choisir un métier par défaut.

Voilà en tout cas des valeurs que je souhaite transmettre à mes enfants. On peut être heureux en travaillant à partir du moment où le travail n’est pas une contrainte mais bien un choix. Alors effectivement, le facteur chance existe très probablement mais chacun est, en grande partie, responsable de ses choix et de sa vie. Il faut s’ouvrir aux possibilités et prendre le recul nécessaire pour voir les signes que la vie nous envoie et saisir les opportunités.

A partir de là, il n’y a pas de mauvais choix. De chaque évènement on tire un constat mais il faut être honnête avec soi-même, se remettre en question, apprendre et avancer. Au fur et à mesure on se dirige vers l’essence même de ce que l’on est et de ce que l’on désire faire dans sa vie. La vie est pleine de surprises et si vous n’essayez pas, vous ne saurez pas.

Est-ce que Adjust RH est en adéquation avec votre mode de pensée?

Cela fait 20 ans que je connais Anita et c’est moi qui l’ai contacté car je voulais travailler avec elle. Je connais ses valeurs et sa vision des Ressources Humaines. La Société actuelle nous impose un schéma-type dans les modes de management et dans les comportements, on nous apprend à être en compétition avec tout le monde et une fois sur le marché de l’emploi, on nous dit que désormais il va falloir coopérer. Ca ne fonctionne pas, on s’en aperçoit tous les jours.

Chez Adjust RH, tout est mis en place pour que chaque collaborateur soit dans les meilleures conditions possibles. Travailler pour Adjust RH comble mon besoin d’autonomie, il n’y a pas ces multitudes de réunions vaines et chronophages.

Nous avons une réunion tous les 15 jours pour le suivi des dossiers et l’actualité en cours. Anita nous offre un confort de travail et une vision qui fait sens pour chacun d’entre nous. Le télétravail est un atout dans la performance de l’équipe. Nous avons trouvé un équilibre entre le besoin d’émulation de type équipe-projet et le besoin d’autonomie.

On travaille « efficace et simple ». Chacun se gère et le tout dans la bonne humeur, dans le respect de nos clients, de nos collaborateurs et de nos valeurs individuelles.

Nathalie, avez-vous un message à faire passer aux jeunes réunionnais ?

Je souhaite faire passer un message fort aux jeunes et surtout à mes enfants.

Les seules barrières qui existent sont celles que l’on se met tout seul. Alors il faut oser, prendre des risques et garder en tête que les mauvais choix n’existent pas à partir du moment où on apprend de chaque expérience.

N’essayez pas de rentrer dans le moule que la Société vous impose, faites différemment et trouvez ce qui vous apportera de la satisfaction personnelle. Osez, même si cela vous paraît impossible.

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Zoom sur… Mégane Moucazambo : membre de l’équipe Adjust RH

février 9, 2021 by rh_2017_adjust Leave a Comment

Cette jeune dionysienne pleine d’énergie n’a pas hésité à entamer une reconversion pour donner du sens à son cursus universitaire. Portrait d’une amoureuse de son île pour qui la dimension humaine est une évidence.

Mégane, parlez-nous de votre parcours

J’ai effectué un cursus juridique à l’Université de La Réunion. Après ma licence, je me suis spécialisée en master 1 droit des affaires, c’est une spécialité qui porte sur un ensemble de droits relatifs aux affaires des entreprises. Alors que j’entamais cette spécialisation, une des premières choses que j’ai entendue a été « business is business, on ne fait pas de social ici ».

Cette phrase a été le déclic d’une grande remise en question. En effet, plus le temps passait, plus je m’apercevais qu’on parlait de techniques sans jamais placer la notion d’humain au centre de ces savoirs. Cela manquait de sens pour moi.

Qu’avez-vous décidé de faire pour être alignée avec vos convictions ?

Mes principales motivations à faire du droit ont toujours été liées à ces grandes valeurs que sont la justice, l’équité, la défense des droits… et l’idée que tout cela puisse être appliqué au monde de l’entreprise me plaisait.

Je suis persuadée que toutes ces techniques juridiques doivent être mises au service de l’individu. Il est donc crucial de prendre en considération l’aspect humain sous toutes ses dimensions.

C’est pour cette raison que j’ai quitté la faculté de droit, pour m’orienter vers un MBA en Ressources Humaines en alternance dispensé par la CCIR.

J’étais alors à 1 an de la fin de mon cursus. Le choix n’a pas été facile à faire car on nous conditionne depuis tout jeune à « réussir », à un parcours « normalisé et standardisé » mais là encore on oublie de prendre en considération l’aspect humain. Aujourd’hui, je suis très fière de mes choix et je ne regrette absolument rien !

Pourquoi avoir choisi Adjust RH comme entreprise pour votre MBA ?

En fait, je recherchais une entreprise qui pouvait m’accueillir pour ces 2 années de formation et au même moment, j’ai été contactée par Adjust RH via Linkedin.

J’ai adoré le côté « human vision of performance », je me suis donc renseignée sur le cabinet et j’ai été rapidement séduite. Tout s’est accéléré lorsque j’ai passé l’entretien. Alors que je pensais que le recrutement se ferait pour un éventuel client du cabinet, on m’a proposé d’intégrer l’équipe ! Et quelle équipe !! Tout ce que je recherchais était réuni dans cette structure. J’ai immédiatement accepté !

En plus, les missions qui me sont proposées répondent à mes attentes en terme de polyvalence, j’interagis avec toute l’équipe et je seconde Anaïs sur ses missions.

Je constate tous les jours que chaque collaborateur apporte son expérience, son expertise mais aussi sa personnalité et son grain de folie. On travaille dans un environnement qui nous permet de rester nous-même, dans notre singularité et sans faux-semblants.

Justement, quelle est votre singularité à vous ?

Je suis curieuse de tout !! Déjà, je ne peux pas vivre sans musique. Lorsque j’étais

enfant j’ai intégré une école à horaires aménagées pour entrer au conservatoire de Montpellier. Lorsque je suis revenue sur mon île natale, à l’âge de 12 ans, j’ai fait une école de musique et à nouveau le conservatoire régional.

Cependant, j’ai besoin de prendre du plaisir dans ce que je fais et même si j’aimais beaucoup le violon, cela devenait contraignant. Et puis, je suis une autodidacte, j’ai appris à jouer du piano, de la guitare…je suis touche-à-tout car j’aime la découverte. D’ailleurs, aujourd’hui, je donne des cours de violon à des musiciens qui veulent se perfectionner.

Toujours avec cette curiosité qui m’anime, j’adore visiter mon île. Je pars à l’aventure tous les week-ends et je (re)découvre des saveurs, des plats, des lieux, des paysages, des habitants… j’adore ça et pour moi, chaque personne est enrichissante !

Enfin, je dirai que je peux être très spontanée à prendre un billet d’avion à la dernière minute ou tenter l’expérience d’un saut en parachute sur un coup de tête…

C’est d’ailleurs le message que je souhaite faire passer au plus grand nombre : le temps passe très vite !! C’est pour cette raison qu’il faut toujours aller de l’avant, faire preuve de curiosité, sortir de sa routine et oser prendre des risques.

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Elora C. : Une reconversion réfléchie

février 9, 2021 by rh_2017_adjust Leave a Comment

Elora C. a 27 ans et habite le sud de l’île. Diplômée d’un BTS NRC et d’un titre professionnel Assistante commerciale, elle travaille 6 ans en tant que chef de marque avant de tout remettre en question et de se lancer dans l’entreprenariat.

Elora, vous aviez un poste à responsabilité après des études brillantes alors pourquoi avoir voulu changer de voie ?

J’apprends vite et j’aime trouver des moyens de faire différemment pour être plus efficace, j’aime innover pour que les choses avancent plus vite et mieux. Malheureusement, je ne pouvais pas m’épanouir de cette façon chez mon ancien employeur. Je nourrissais beaucoup de frustration. Aussi, j’assume ma part de responsabilité car lorsque vous débutez vous avez tendance à en faire trop. Vous voulez montrer que vous êtes à la hauteur alors vous ne savez pas dire « non », vous cumulez les charges de travail jusqu’à vous essouffler totalement. 4 ans plus tard j’ai fait un burnout qui a remis en perspective mes attentes et envies. Mon corps avait dit stop et j’ai décidé de l’écouter. J’ai alors demandé à quitter mon emploi. Mon employeur a été très compréhensif, j’ai eu de la chance.

Vous auriez pu chercher un autre emploi salarié, pourquoi vouloir vous mettre à votre compte ?

Ça a été une longue réflexion. Je suis indépendante, très autonome et finalement, j’ai toujours su que je voulais être à mon compte. Je suis une créative, j’avais de nombreuses idées de reconversions et même de produits à lancer mais il y avait toujours un problème, notamment le manque de formation à La Réunion. Je suis donc allée de désillusion en désillusion, je cherchais toujours plus compliqué alors qu’en fait, la solution était là, sous mes yeux.

J’avais de solides compétences en graphisme et j’adore ça ! Alors pourquoi ne pas faire de quelque chose que j’aime mon métier ? On a tendance à croire que le travail et le plaisir sont dissociés, moi j’avais envie de les associer.

Qu’est-ce que vous avez souhaité faire comme métier alors ?

J’ai voulu faire du webdesign, un excellent moyen de mettre ma créativité au service de projets divers. Je me suis donc renseigné auprès de freelances et ils m’ont conforté dans ma décision. Afin de parfaire mes connaissances, je vais commencer une formation à la fin du mois. A la suite de quoi je vais faire le grand saut de l’entreprenariat.

Avez-vous un message à faire passer aux jeunes talents réunionnais ?

Aux personnes qui souhaitent changer de vie : même si c’est compliqué, même si les peurs sont présentes, même si les doutes sont partout, faites-vous confiance ! Foncez et ne perdez pas de temps ! Vous ne regretterez pas de vous lancer de nouveaux défis !!

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Fabrice Cerveaux : un management de cœur qui porte ses fruits

février 9, 2021 by rh_2017_adjust Leave a Comment

Ce responsable de site chez CFAO nous fait part de sa passion pour le management bienveillant. Comprendre l’autre, se mettre à la place de l’autre… autant de qualités de communication développées par des années d’expériences en tant que maître-chien. Portrait d’un homme qui a su prendre le meilleur des passions qui l’animent !

Fabrice, quel métier exercez-vous actuellement ?

Cela fait 19 ans que je travaille dans le groupe CFAO. Après avoir été responsable du SAV, voilà un an et demi que j’ai été promu au poste de responsable de site sur la concession Citroën de Ste Clotilde. J’ai donc sous ma responsabilité près de 50 employés.

Parlez-nous de votre vision du management ?

Il y a 3 ans, j’ai succédé à un collègue parti trop tôt, d’une mort tragique… Le contexte n’était pas facile, comme vous pouvez vous en douter, mais j’essayais constamment de me mettre à la place de l’autre, de comprendre de quoi mes collaborateurs avaient besoin pour retrouver du plaisir. Je suis toujours parti du principe que la performance est la conséquence du plaisir.

Je parle souvent de bienveillance sans complaisance, c’est-à-dire que le manager est un facilitateur qui doit faire « grandir » ses collaborateurs. Mon rôle est de les accompagner et d’accepter le rythme d’évolution de chacun. J’essaye de ne pas tomber dans le piège de la frustration lorsque ça n’avance pas aussi vite que je le souhaite.

Faire « grandir », c’est aussi mettre l’autre en face de ses responsabilités. Les résultats peuvent faire défaut à un moment donné, il s’agit alors d’échanger de manière transparente et constructive afin de trouver des solutions ensemble, de mettre en place des actions correctrices et de renouer avec la performance.

Les désaccords font partie du jeu. Lorsque votre épouse met des rideaux d’une couleur qui ne vous convient pas, ce n’est pas pour autant que vous demandez le divorce, non ? Il en est de même avec mon équipe, et c’est pareil avec la Direction. Parfois nous ne sommes pas d’accord et c’est précisément ce qui permet de prendre de la hauteur sur une situation. La plupart du temps, cela génère une  solution nouvelle ! C’est cette nécessité de s’adapter constamment qui me passionne dans ce métier !

Vous avez une autre passion également, parlez-nous de la cynophilie.

Comme on dit dans le jargon, je fais du chien depuis l’âge de 14 ans. C’est à cet âge-là que j’ai découvert l’éducation canine. Je restais assis des heures à regarder se développer cette complicité entre l’homme et son chien. C’était ce que je voulais faire et c’est d’ailleurs ce que j’ai fait puisque je suis devenu maître-chien à l’armée, puis plus tard en tant qu’agent de sécurité. Je fais aussi des concours et j’ai gagné récemment la Coupe des Dom-Tom et d’autres titres tout au long de ma carrière.

En fait, pour tirer le meilleur de chaque animal et que la magie opère, il faut connaître parfaitement son chien, son caractère, l’accompagner à se dépasser mais sans franchir une certaine limite.

Vous savez, il y a eu une évolution des méthodes d’éducation canine ces 15 dernières années.

On parle désormais de conditionnement positif lorsqu’avant le dressage était une épreuve de force entre l’homme et l’animal.

Le constat est simple : on gagne du temps dans l’éducation et l’animal développe davantage d’aptitudes lorsqu’il prend du plaisir. Et, chose essentielle, la reproduction des attitudes attendues est beaucoup plus fréquente et perdure.

A la maison j’ai 6 chiens et ils ont chacun une place particulière, ils sont des membres à part entière de la famille. Ce ne sont pas des machines qu’on utilise, chaque chien est unique de par son caractère, son histoire, ses peurs… comme les humains en fait.

Vous en parlez avec passion et émotion, qu’est-ce que la cynophilie vous a apportée dans votre vie personnelle ?

Un véritable enrichissement. Je n’avais pas confiance en moi à l’époque mais lorsque je voyais que les chiens développaient de nouvelles aptitudes tout en prenant du plaisir et que je contribuais à ça, ça donnait du sens à mes actions. J’ai alors commencé à me positionner sur des prises de décision dans ma vie de tous les jours, à apprendre à dire non, à être capable de dire quand ça n’allait pas et surtout à proposer des solutions. En fait je souffrais d’un complexe d’infériorité et les chiens m’ont permis de casser ce schéma.

J’irai même plus loin, je pense avoir développé un 6è sens qui me permet de cerner rapidement l’état d’esprit de l’animal et donc savoir si à l’instant T je peux le sortir de sa zone de confort ou pas.

Ce 6è sens serait-il un atout pour tirer le meilleur d’une équipe ?

L’Homme est un être beaucoup plus complexe que l’animal. Le chien va être motivé par la reconnaissance surtout ; pour l’Homme, il existe une multitude de leviers de motivation, d’où la complexité du management.

Sans vouloir faire de raccourci pouvant être mal interprété, il est vrai que ça m’aide. Tenter de comprendre la signification de chaque signe non-verbal, de déceler chaque indice qui me permettrait d’amener mon complice à se transcender est un atout dans ma façon de manager.

Accompagner mes collaborateurs pour leur faire prendre conscience de leur potentiel,  pour les tirer vers le haut en toute bienveillance, c’est ce qui me fait vibrer.

D’ailleurs, la formation « Best-manager » en collaboration avec Adjust RH a été un outil important qui m’a conforté dans ma vision du management.

Nous avons la chance d’être dans un groupe qui nous offre des opportunités d’apprendre, de nous améliorer, de tirer le meilleur de chacun d’entre nous. Et ça, c’est un atout non-négligeable pour performer !

Quelle est l’impact sur vos équipes ?

On en parle parfois entre nous et ils ont conscience que nous sommes dans une logique constructive, d’ouverture et d’écoute. Chacun est le maillon d’une chaîne et chacun a un rôle essentiel dans le succès collectif. Aujourd’hui, l’adhésion de la grande majorité des collaborateurs a pour conséquence une implication grandissante.

Quel message souhaitez-vous passer aux jeunes réunionnais qui vont entrer sur le marché du travail ?

Ayez la banane !! Prenez du plaisir à faire ce que vous faites. Vous êtes une génération qui peut faire évoluer les entreprises mais ces mêmes entreprises ont aussi des choses à vous apprendre, il faut garder en tête que c’est un échange gagnant-gagnant qui peut faire grandir tout le monde.

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Guillaume Dufayet sécurisera vos « sessions » de surf cet été

février 9, 2021 by rh_2017_adjust Leave a Comment

A la veille des grandes vacances d’été, nous vous proposons le portrait d’un ancien nageur de haut-niveau devenu vigie-requin. Guillaume se définit comme un métis réunionnais, né d’un père métro et d’une mère créole, amoureux de son île et par-dessus tout de la mer !

Guillaume, parlez-nous de votre parcours sportif

Lorsque je suis rentré au collège, mon père me parlait du « sport des Dieux », le triathlon. Alors je m’y suis mis et j’ai été champion de la Réunion de ma catégorie. L’année suivante j’ai eu des problèmes à un genou et j’ai dû ralentir mes entraînements jusqu’à faire le choix de me consacrer uniquement à la natation. Je me suis alors beaucoup entraîné et lorsque je suis parti en métropole pour mon année de 4è, j’ai fait un podium aux championnats de France. Je n’ai, malheureusement, pas remporté de titre national alors que je faisais les meilleurs temps nationaux tout au long de la saison. Je n’arrivais pas à être aussi performant lors du championnat de France…

Malgré tout,  j’étais alors au lycée, j’ai eu la chance d’intégrer le Pôle de haut-niveau d’Antibes et de côtoyer l’élite française. Mais à ce moment-là, j’attrape la mononucléose et suis constamment épuisé. Ma saison est compromise et ma relation avec les coachs se dégrade. Je quitte le Pôle et rentre en Bretagne dans mon ancien club de natation.

Qu’est–ce que cette expérience au plus haut-niveau vous a apporté ?

Tout d’abord de la maturité car j’ai dû quitter le cocon familial pour me retrouver en internat à l’autre bout de la France. Ensuite, j’ai appris la rigueur, la discipline, aussi à me faire mal. Je me dépassais à chaque entraînement et je sais désormais comment repousser mes limites.

J’ai adoré cette expérience du haut-niveau, mais pour être sincère, je sais aussi qu’il est extrêmement difficile de gagner de l’argent en tant que sportif… Il fallait donc que je réfléchisse à un autre moyen de gagner ma vie.

Qu’avez-vous décidé de faire alors ?

J’avais déjà fait un bac pro « Technicien du bâtiment ». Non pas que ces études me passionnaient mais il me fallait un certain niveau scolaire pour entrer au Pôle d’Antibes. Ensuite, je me suis orienté vers des études en STAPS (Sciences et techniques des Activités Physiques et Sportives NDLR) mais je me suis rendu compte que je n’étais pas fait pour des études longues.

J’ai eu envie de vivre une grande aventure alors je suis parti en Australie. J’ai travaillé dans des fermes : je ramassais des bananes dans le Queensland… Ça peut faire sourire comme ça mais j’en garde un excellent souvenir, si bien que j’y suis resté plus longtemps que prévu et j’ai pu parfaire mon anglais.

Six mois après, je suis rentré en France en sachant ce que je voulais faire dans ma vie : je voulais devenir Maître-Nageur Sauveteur (MNS). Lionel Bion, entraîneur à l’ASEC, m’avait vu évoluer en métropole et je savais qu’il était à La Réunion alors je l’ai contacté pour avoir ses conseils.

C’est à ce moment que vous êtes rentré à la Réunion ?

Oui car Lionel m’a dit qu’il était d’accord pour me prendre en stage dans le cadre d’un BPJEPS AAN (Activités Aquatiques et Natation). Je me suis donc inscrit au CREPS à La Réunion pour suivre ce cursus. Je suivais des cours et travaillais aussi sur les plateaux des différentes piscines de St Paul.

J’ai obtenu mon diplôme en 2018 mais il n’y avait pas de poste disponible à ce moment-là.

J’ai donc attendu et travaillé à Intersport Savannah pendant 1 mois et demi. Ensuite, je me suis dit que j’allais faire une « saison » en station de sport d’hiver en métropole pour gagner de l’argent. J’avais alors tout planifié et peu de temps avant mon départ, la mairie de St Paul me propose un poste de contractuel. Je pars donc deux semaines en métropole en vacances et reviens prendre mon poste.

La mairie me proposait un contrat de 6 mois et là tout s’enchaîne car la Ligue Régionale de Surf recrutait des vigie-requins. J’ai toujours voulu travailler sur les plages car je suis un amoureux de la mer. Depuis novembre 2018, je travaille donc comme vigie-requin pour la LRS.

C’est quoi être «vigie-requin » ?

Le dispositif VRR (Vigies Requins Renforcé) a été mis en place par la Ligue Réunionnaise de Surf (LRS) et la Région Réunion. Il s’agit d’établir un protocole d’observation des spots de surf afin de détecter la présence de requins et d’alerter les pratiquants. Ce dispositif est réservé au Pôle Espoir et aux licenciés de la FFS (Fédération française de Surf).

Concrètement, une équipe choisit un spot de surf selon des critères très précis. Ensuite tout le dispositif se met en place. Il y a des équipes en mer et d’autres à terre. Un bateau équipé de caméras sonde les fonds marins au large, les images sont minutieusement observées par les équipes, sur le bateau mais aussi sous la tente dite « techno » sur la plage.

En second lieu, des bouées sont mises à l’eau pour délimiter la zone sécurisée. Là se trouvent des Vigies Requins, immergés et nageant sur chaque côté de la zone sécurisée, armés de harpons. Les équipes se relayent tout au long de la journée. Pour ma part, je suis régulièrement parmi ces plongeurs.

C’est un métier dangereux, qu’est-ce qui vous attire ?

J’adore la mer et je ne veux pas que le surf disparaisse de notre île ! J’apprends énormément avec mes collègues qui sont tous passionnés par l’océan. La dimension très physique de ce métier me convient bien et puis je plonge à l’œil alors que certains payent pour ça ! (rires)

Plus sérieusement, l’ambiance entre collègues est exceptionnelle. Nous faisons preuve de solidarité entre nous et partageons le souhait de sauver le surf réunionnais.

Il faut d’ailleurs préciser, qu’à ce jour, aucune attaque n’a été recensée lorsque le dispositif est en place.

Quel conseil donneriez-vous aux surfeurs ?

Je leur dirais qu’il faut que le surf continue à la Réunion mais pas au prix du sacrifice de vies humaines. Aujourd’hui, il y a 500 fois plus de risques d’attaques à La Réunion qu’en Australie. Il est possible de surfer au sein du dispositif et de se faire plaisir à moindre risque.

Si vous voyez une belle « session » mais que les conditions météo ne sont pas optimales ou que l’eau est trouble, n’y allez pas ! Dites-vous que la prochaine session sera peut-être meilleure et les conditions aussi !

Restez informés sur Facebook : VRR surveillance du Littoral

Intégrez le dispositif VRR : https://www.surfingreunion.com/vrr/

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Zoom sur… Florian Turpin : collaborateur Adjust RH

février 8, 2021 by rh_2017_adjust Leave a Comment

Florian a intégré Adjust RH récemment. Sa soif d’apprendre, sa curiosité et son dynamisme lui ont permis de s’intégrer très rapidement à l’équipe. Portrait d’un jeune homme qui donne du sens à tout ce qu’il entreprend.

Florian, parle-nous de ton parcours

J’ai obtenu un BTS Négociation et Relation Client au lycée St Charles de St Pierre en 2014. A ce moment-là j’ai voulu entrer dans le monde du travail rapidement alors j’ai enchaîné avec une expérience de 18 mois dans le monde de la grande distribution.

J’ai ensuite décidé de reprendre mes études, j’ai passé une licence à l’IAE de St Denis puis intégré le Master RH proposé par la CCI, diplôme que j’ai obtenu en 2019.

Une fois encore, j’ai eu l’opportunité d’intégrer le secteur de la grande distribution. J’ai beaucoup appris dans mes nouvelles fonctions, ça reste une expérience enrichissante car la masse de travail était considérable et il fallait que je fasse preuve de polyvalence et d’adaptabilité. Mon CDD prenant fin, il fallait que je trouve un nouveau challenge. C’est à ce moment-là que le cabinet Adjust RH apparaît comme une évidence.

J’ai été reçu en entretien par Mickaël puis par Mathieu et me voilà aujourd’hui dans cette équipe géniale !

Quelles sont tes missions chez Adjust RH ?

Je suis en charge des contrats de professionnalisation GADIAMB’ (GArantie D’AMBition) ce qui fait de moi le binôme de Mathieu qui est le référent. A ce jour je m’occupe de la production des dossiers et des interactions avec les partenaires du dispositif comme le Pôle Emploi ou les Apprentis d’Auteuil par exemple. J’adhère tout particulièrement à ce dispositif car il vise à l’insertion des jeunes de moins de 26 ans et représente un engagement citoyen et solidaire. Il leur donne la chance de mettre un pied dans la vie active même s’ils sont sans qualification ni expérience significative. C’est valorisant aussi pour les entreprises qui bénéficient, en plus, d’aides importantes pour la mise en place d’un contrat GADIAMB’.

Comment s’est passée ton intégration ?

Vraiment très bien. L’équipe m’a accueilli dans une super ambiance, Anita est un manager formidable, j’ai des outils à disposition, j’adore ce que je fais… Bref, je n’aurai jamais imaginé trouver une boîte avec un tel état d’esprit. On se dit les choses avec beaucoup de bienveillance, on fait attention à l’autre et dans le même temps on travaille dur mais en préservant les valeurs qui sont celles d’Adjust RH. Le « Human vision of performance » est appliqué en premier lieu au sein même de l’équipe Adjust RH.

Au fur et à mesure, j’ai développé des affinités avec Mathieu. On va courir ensemble 3 fois par semaine (car j’en ai besoin !!) on partage aussi la passion du sport automobile.

A ce propos, quels sont tes loisirs ?

Je suis un véritable aficionado du rallye. Je suis caméraman amateur et les pilotes me demandent souvent de filmer leurs courses. Je pense que je passerai du côté pilote un jour mais pour le moment je m’éclate à les regarder courir.

J’adore chanter, ça me défoule ! Je fais beaucoup de soirées karaoké (Florian a participé au casting de pré-sélection de The Voice à la Réunion NDLR). La mode est très importante pour moi, j’ai fait des défilés pour Jules, Brice et des shootings photos. J’ai aussi eu la chance de participer à l’élection de Mister Réunion en 2016.

Et depuis peu, je me suis remis au sport car je souhaite retrouver ma silhouette d’avant. Et j’ai un bon coach avec Mathieu !

Quel message souhaiterais-tu faire passer aux jeunes réunionnais ?

Je souhaite partager avec eux une partie de mon expérience : en 2è année de Master, j’ai été dénigré par mes collègues, j’ai eu de nombreux problèmes et j’ai eu l’impression de subir cette année. Pourtant, j’ai continué, j’ai persévéré, gardant en tête uniquement mon objectif ! A la fin, j’ai obtenu mon diplôme.

Alors mon message est qu’il ne faut jamais abandonner, ne jamais laisser le pouvoir aux autres de prendre contrôle de notre vie. On est jeunes, on a toujours quelques chose à offrir de meilleur, que ce soit pour les entreprises ou pour notre entourage. Les défaites ne font pas la personne. Une défaite est là pour nous faire avancer, apprendre, être meilleur ! Alors largu’ pas com’ i dit !

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Marie Montée, première réunionnaise médaillée aux Worldskills France.

février 8, 2021 by rh_2017_adjust Leave a Comment

Nous sommes en février 2011, à Paris oú se déroulent les 41è Olympiades des Métiers. Malgré le froid à l’extérieur, le Palais des Sports est réchauffé par une salle comble. L’ambiance monte encore d’un cran lorsque l’animatrice de la cérémonie de clôture, Karine Ferri, annonce les résultats de la catégorie « Service en salle ». Explosion de joie dans le camp réunionnais, Marie Montée obtient une magnifique médaille d’argent et un sésame pour la grande finale internationale qui se déroulera à Londres. Pour sa première participation, La Réunion surprend et casse les clichés. La qualité péi lé là !

Sept années sont passées et Marie Montée nous explique son « après Olympiades  des métiers » avec beaucoup d’humilité et de lucidité.

Marie, comment décririez-vous cette expérience Olympiades des métiers ?

Sans hésitation, je vais dire « inattendue » ! C’était une opportunité incroyable que je n’ai pas vu arriver. A ce moment-là, je ne pouvais pas mesurer l’impact que cette expérience aurait dans ma vie. Ce sont des évènements et des rencontres incroyables, marquantes, inoubliables.

J’ai aussi pu découvrir qui j’étais en repoussant mes limites. J’ai compris que je valais plus que ce que je pensais valoir. J’avais cette impression, malheureusement trop ancrée dans l’esprit réunionnais, que j’étais moins compétente, moins ci, moins ça… bref, je nourrissais une sorte de complexe d’infériorité.

L’expérience Olympiades des métiers m’a ouverte à une autre réalité.

Je me souviens aussi d’une succession d’émotions toutes plus fortes les unes que les autres : la surprise et la joie de gagner le concours régional, les peurs de me confronter à ce qui se fait de mieux au niveau national, le dépassement de soi physique et psychologique que notre coach Nicolas Cesari nous imposait tout au long de la préparation, sa faculté à nous faire prendre conscience de notre potentiel aussi, et ça s’est révélé payant.

Il y a eu aussi, les trois jours d’épreuves avec son lot d’aléas qu’il fallait gérer sur le moment, il fallait être solide mentalement pour ne pas céder sous la pression. Il y a eu cette interview télévisée donnée à France Ô et la joie immense de cette médaille d’argent ! Ensuite il y a eu le stage avec l’équipe de France car j’étais suppléante de la médaillée d’or. Je m’arrête là car la liste est longue ! En résumé, cette expérience m’a montré que ma vie avait un champ des possibles bien plus vaste que ce que je pouvais imaginer.

Quelles ont été les conséquences de votre médaille d’argent à un concours si prestigieux ?

Elles ont été d’ordre personnel déjà car il a fallu que je me libère du temps pour participer aux entraînements préparatoires pour le concours international à Londres. Ça se déroulait à Marseille et il fallait jongler entre le boulot et la famille. Je me suis mise à la totale disposition de l’équipe de France, ça faisait partie du jeu.

Ensuite, professionnellement, certains restaurants étoilés en métropole m’ont fait des propositions dans le cadre d’une formation « Assistant Maître d’hôtel », mon ancien lieu de stage également voulait que je fasse cette formation chez eux, à Paris. Les opportunités étaient nombreuses et tentantes.

Mais j’avais 20 ans et je voulais rester proche de ma famille alors j’ai décidé de rester à La Réunion.

Je me sentais aussi reconnaissante envers mon employeur, la Servair, qui croyait en moi depuis le début, qui avait investi du temps et de l’argent. Je ne me voyais pas les quitter, c’était un juste retour des choses de rester fidèle à ceux qui m’avaient aidé à vivre cette aventure. Je reste très reconnaissante envers M. Laurent Dijoux et M. Vincent Taochy.

Et puis… secrètement, je voulais participer à nouveau aux Olympiades des métiers et gagner la finale nationale !

Malheureusement vous n’avez pas pu participer à l’édition suivante, que s’est-il passé ?

En fait, à la date du concours national, je dépassais de 3 mois la limité d’âge fixée à 21 ans. Avec le recul, c’était un mal pour un bien. J’étais effectivement déçue mais une opportunité s’est présentée à moi. On m’a proposé de devenir capitaine de la délégation réunionnaise. Je ne pouvais pas participer aux épreuves mais je pouvais apporter mon expérience tout au long des 6 mois de préparation. J’étais un peu la grande sœur de chaque membre de la délégation réunionnaise. Je faisais le lien entre le staff d’encadrement et les membres de l’équipe. J’ai pris mon rôle très à cœur et je me suis découvert une véritable passion pour la transmission des savoirs, la pédagogie aussi car il fallait s’adapter à chaque type de personnalité. Une nouvelle fois, j’ai appris énormément sur moi, sur ce que je pouvais faire et surtout sur ce que je voulais faire de ma vie.

Vous êtes donc devenue formatrice ?

Oui mais le parcours était long et j’ai aussi connu une grande désillusion. Un peu après cette deuxième édition des Olympiades des métiers, je me suis lancé un nouveau défi et j’ai intégré le RSMA-R pour partager ma passion. Cette expérience de formatrice n’a pas été concluante et je me suis rendu compte de mes lacunes en terme de pédagogie et de prise de recul sur certaines situations. Je manquais de maturité finalement. Je pense que toute épreuve arrive pour nous apprendre quelque chose. J’avais donc une certitude : partager mon savoir au travers de la formation était ce que je voulais faire. J’ai donc redoublé de travail pour combler mes lacunes.

J’ai intégré la FPA, j’étais la plus jeune et malgré tout j’ai eu de bons résultats. Ça a été un nouveau déclic dans mon évolution, dans la confiance que je pouvais avoir en moi.

Aujourd’hui, je suis fière de travailler dans le centre de formation Endemia à St André. J’exerce la fonction de Responsable de formation mais j’ai ce besoin d’être au plus proche du terrain alors je suis également formatrice dans le secteur « Restauration et hygiène alimentaire » et je m’éclate dans mon travail.

Avec ces 7 années de recul, vous diriez que cette expérience « Olympiades des métiers » vous a apporté quoi ?

Ça m’a permis de vivre des expériences humaines incroyables, de ressentir des émotions fortes, d’aller au-delà de ce que je pensais être mes limites. Ça m’a permis de « casser » ce complexe d’infériorité qui freine tant de jeunes réunionnais, de découvrir qui j’étais réellement et du potentiel que j’avais en moi.

Ça m’a permis de vivre une vie riche, sans limites, sans freins ; de vivre mes rêves et non de rêver ma vie. En bref, cette expérience m’a mis sur le chemin de mon propre épanouissement.

Quels conseils donneriez-vous aux jeunes réunionnais ?

Je leur dis de ne plus avoir peur de se lancer, de saisir toutes les opportunités qui leur permettront d’évoluer personnellement et professionnellement. Et si un échec survient, je vous invite à le voir comme l’opportunité d’apprendre quelque chose de nouveau pour être encore meilleur et transformer la frustration de l’échec en motivation pour avancer encore et toujours. Je trouve que dans la Société actuelle, on perd cette envie de gagner et on baisse les bras facilement. On tend vers la facilité, on abandonne. Je dis à la jeunesse réunionnaise que nous avons des qualités et du potentiel, que nous n’avons pas à rougir d’être réunionnais et qu’avec de la volonté et du travail, tout est possible !

Merci, Marie, pour ces paroles pleines d’espoir pour la jeunesse réunionnaise. Souhaitez-vous rajouter quelque chose ?

Toute aventure occasionne des rencontres et des situations. C’est bien plus tard et en prenant de la hauteur que tout se met en place, tels les pièces d’un puzzle. On se rend compte que tout a un sens, que rien n’est arrivé par hasard. Alors puisque rien n’arrive accidentellement, il faut profiter de chaque moment car ce que l’on vit au présent construit notre futur et le Bonheur qui va avec. Je tiens d’ailleurs à remercier mes parents, je ne le fais pas assez et pourtant, ils contribuent à ce fameux Bonheur.

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Zoom sur… Anita Germond, Présidente Adjust RH

février 3, 2021 by rh_2017_adjust

Anita, parlez-nous de vous et de votre parcours.

Faire de nouvelles rencontres, apprendre à connaître ses interlocuteurs au travers de leur métier : c’est le fil conducteur de mon parcours professionnel. J’ai toujours été attirée par la dimension commerciale pour les liens qu’elle permettait d’initier. Ainsi j’ai exercé dans le milieu médical, puis dans le secteur de la grande distribution, de la formation des adultes et c’est tout naturellement que je me suis orientée vers les RH en 1999. Avec le recul, ça a donné un sens à tout mon parcours professionnel.

Vous avez créé votre propre cabinet de conseils, pourquoi ce choix ?

Là aussi ce sont des rencontres et une expérience de vie qui m’ont conduit à prendre cette route de l’entreprenariat. Un contexte professionnel qui ne correspondait plus à mes projets de développement et de création et un soutien de vos relations qui vous invitent à vous lancer dans l’aventure. En 2015, c’était le moment pour moi de prendre le risque de créer une activité qui me ressemblait et qui pouvait répondre aux attentes du territoire réunionnais.

Que propose Adjust RH ?

ADJUST RH est une société de conseils spécialisée dans l’accompagnement des ressources humaines. Nous intervenons dans toute la zone OI auprès des entreprises de tous secteurs d’activité et de toutes tailles. Nos prestations sont sur mesure et adaptées au besoin de notre interlocuteur. Nous favorisons la création d’un lien fort avec lui, il devient  un partenaire plutôt qu’un client.

Vous avez désormais une équipe aux compétences complémentaires, présentez-nous vos collaborateurs.

Les différences font la force d’une organisation.

Pierre a initié un parcours dans le domaine des ressources humaines dans différents secteurs d’activité avant de nous rejoindre.

Nathalie a un parcours riche qui lui permet d’appréhender les différents secteurs d’activité et donc leurs métiers. Tous deux se partagent les missions de recrutement, de formation et d’accompagnement. Pour ma part, certifiée en Audit social par l’IAS de Paris, je conduis seule cette mission en plus des trois précédemment citées.

AdjustRH s’investit dans la construction du monde de demain semble-t-il ?

Notre connaissance du terrain, des métiers sont nos atouts premiers!

Ainsi, nous intervenons bénévolement auprès de différentes structures pour accompagner les futurs collaborateurs de nos entreprises partenaires, vers le monde professionnel.

ADJUST RH mène des actions de mécénat pour des associations qui encourage la valeur travail.

Quel message souhaitez-vous faire passer aux jeunes talents réunionnais ?

Tout est possible à celui qui veut ! Autorisez-vous à rêver, croyez en vos rêves et faites le choix de vivre vos rêves.

Bien sûr, il existe une réalité au monde du travail : ses codes, ses valeurs, un diplôme, une formation…mais ce ne sont pas les seuls bagages.

J’encourage notre jeunesse locale à mieux se connaître pour développer son plein potentiel ! Notre mission c’est aussi de la soutenir et d’être à ses côtés pour qu’elle puisse être créatrice de nouveaux projets mais aussi de nouveaux marchés. Notre jeunesse est notre avenir.

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